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Pour remuer avec les paumes de mes mains Les nuages du Nord aux vagues écumeuses, Je quitterai la plaine et ses huttes dormeuses Où le trèfle dolent finit près des chemins Comme une mer qui vient mourir au bord des plages. J'irai sur la montagne où l'aube aime à s'asseoir, Je monterai toujours, pensif comme le soir, Oubliant peu à peu la rumeur des villages Et les pactes menteurs qu'entre eux font les vivants, Jusqu'à ce que mon coeur soit seul avec les Vents.
Robert Choquette À travers les vents
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